A une
trentaine de kilomètres de Mostaganem, une route sinueuse et étroite, empruntée
par les 4cv, dauphines et autres tractions avant ou 403 Peugeot, longe la mer.
En contre bas, entre la route et la mer, le petit aérodrome du "Djebel
Diss", autrement appelé "le Vol à voile" car on y pratique
cette activité, vous passez devant les Deux-mamelles, la Tête de lion et puis
vous arrivez à l'embouchure du Chélif. Le vieux pont métallique a été
remplacé par un pont tout neuf qui enjambe le principal fleuve d'Algérie
(aussi long que la Seine, nous a-t-on appris à l'école).
La route monte vers
le Cap Ivi et son phare qui signale les récifs aux bateaux qui croisent au
large.
Dans la forêt
de pins les grives et rouges-gorges s'envolent à votre passage, les
perdrix ne sont pas loin. Encore quelques virages et vous arrivez à Ouillis.
Ce petit
village n'a pas cent ans : il a été créé en 1873 en même temps que Bosquet
et Cassaigne.
A l'entrée, sur votre gauche la ferme Richermo. Passez le petit
pont au dessus de la rivière : vous arrivez au paradis !
Faites une
halte au "Bar des Sports" ou une anisette bien fraîche vous attend,
avec la Kémia préparée par Jeanne, servie par Germain qui quitte, un instant,
sa bourrellerie ... Au tableau, chaque jour tous les résultats sportifs,
foot-ball, tour de france (Louison Bobet écrit avec application par Roland :
c'est moi!)
Avant l'indépendance
de l'Algérie: dernières années, derniers mois, dernières semaines, la vie d’un petit village, de ses habitants, contée
par « Le fils du Bourrelier ».
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